COMMERCES LOCAUX ET AMBULANTS
LES COMMERCES LOCAUX
Avant
1900 :
Un relais postal, supposé
être installé au 24 rue Royale, est mentionné
à partir de 1687 . Son activité aurait cessé en
1730 .
Vers 1870, existait un
café épicerie au 31 rue Royale, tenu par Basile et
Appoline Thiédot ; les prussiens qui, à l'époque
occupaient la région demandaient : ''donnir schnaps'' on leur
répondait ''donnir argent''
.
1900 -
1925 .........
Au début du siècle, il existait 3 cafés au
village, 3 lieux de rencontre très importants, à une
époque où la télévision et internet
n'existaient pas .
Au
31 rue Royale : ''Chez Thiédot'' (repris par René
et Lucien, les enfants de Basile et d'Appoline) , chacun apportait des
récipients pour les remplir d'huile, de vin, de moutarde, de sel
..... car tous les produits étaient vendus en vrac ou en
bonbonne, car les emballages n'existaient pas . Livraison
d'épicerie vers 1914 .
Le sucre, en pain conique de 10 à 15
kg. était cassé avec un ''rogne-pied'' . L'épicier
achetait le café vert et le grillait lui-même .........
puis il en calculait le prix de vente en faisant une règle de
trois : la somme dûe pour 145 g. de café à 1,83 F.
le kg. = ??? vous trouvez combien ? et bien sûr, sans
calculette !
Le père Thiédot faisait sa
tournée en voiture hippomobile jusqu'à Marigny le Chatel,
on racontait qu'un jour, en hiver, un loup avait suivi la carriole . Alice et René
Thiédot vers 1960 .
Au
25 rue Royale : ''Chez Vallot'' , dès le matin, on allait
y boire ''une goutte'' à jeun ; l'activité a cessé
vers 1920 (voir : Incidence des guerres) .
Au
10 rue Royale : ''Chez Le Fé'' (Narcisse Trouvé) ,
dans la grange avait lieu les noces, les banquets et les bals . Un
billard était installé dans la grande pièce qui
servait de café et parfois de salle de spectacle ou de
réunions . A cette époque, le café était
une partie de l'habitation sans aménagement particulier, on y
servait de la goutte (alcool de prune), de l'absynthe et un peu de vin .
1925 - 1950
Au
17 rue royale : Pauline et Albert Martinet auraient ouvert leur épicerie
après la guerre de 1914 - 1918 . L'épicerie a
été cédée aux époux Baudette vers
1930 ; il y ont adjoint un bistrot . Vers 1932, M. et Mme Castelli ont
repris le commerce, ont ajouté une tournée de
distribution d'épicerie et de ramassage de volailles ..... en
voiture hippomobile ; puis ensuite, un service de restauration et un
bureau de tabac .
Le jeudi, M. Castelli proposait un service de
taxi pour aller à Troyes, avec sa camionnette de livraison , il
pouvait transporter 5 à 6 personnes assises sur des caisses .
En 1938, une ancienne employée du
café, Anna Choiselat , appelée Marie, devenue ensuite Mme
Jossier, prit la relève du café-épicerie-tabac .
Jusqu'en 1993, les habitants de Le Pavillon
Ste Julie allaient chez marie pour y
acheter l'épicerie, les cigarettes, boire entre
amis, taper la belote (ou la ''coinchée'') ou bien jouer au
célèbre baby-foot à 10 centimes .
La salle du fond servait de salle de spectacle, de bal lors de la
fête du village .
''Marie'' cessa son activité à
93 ans ...........
Aujourd'hui, il n'y a plus de commerce au
village, mais avec l'augmentation de la population, un nouveau service
de proximité pourrait trouver sa justification .
LES MÉTIERS AMBULANTS :
Des commerçants de toutes sortes
assuraient des livraisons dans la commune en voiture hippomobile, puis
en camionnette .
Le ramassage du lait, en charrette jusqu'en 1950 ; la
laiterie se situait à Payns
Marchands de chaussures : M. Rigaud avec sa
Ford depuis 1930 jusque vers 1970 .
Marchand de vêtements et de chaussures :
Famille Derissard de 1950 jusqu'à aujourd'hui .
Ferblantier Quincaillier : M. Antignac avant
1939 et Mme Belin, avec son car vers 1965 .
Épicier-poissonnier : Les frères
Thiédot vers 1910 ; Maison Caiffa vers 1932 ; Sarah Cordier vers
1935 ;
Marcel Coss depuis l'avant guerre 39/45 jusqu'en 1965 ;
Élysé Deroyer, d'Estissac vers 1935 :
La
Ruche Moderne et Les Économiques troyens avant et après
la guerre 39/45 ; M. Beau jusque vers 1980
José Montès vers 1980 .
Laitier : Adonis Benoit vers 1914 ; Maurice Berlot pendant
la guerre 39/45 ; Stanislas (Tani) après la guerre .
Marchand de vin : Avec ses casiers à 15
trous, M. Collot avant la guerre 39/45 ;
M.
Marin et M. Beau après la guerre .
Boulanger : Gaston puis Georges Linard de
Villeloup ; M. Delorme de Fontaine avant la guerre ;
M.
Thomas vers 1960 ; Mme Marchal de Dierrey St Julien de 1975
à 2000 ; et maintenant, Karine et
Mathieu Bourg également de Dierrey St Julien .
Boucher-Charcutier : M. Gensial vers 1920 ;
Père et fils Lecoq de Payns de 1930 à 1980 ; M. Duboeuf
de 1980
à 1985 ; M.
Darbeley jusqu'en 1970 et
depuis 1997 jusqu'à aujourd'hui , Romilly Viandes .
Marchand de cochons : M. Juvanon .